Cancer de l’endomètre

Le cancer de l’endomètre est le cancer gynécologique le plus fréquent en France. On estime qu’environ 8 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année, principalement chez les femmes après la ménopause. L’âge moyen au diagnostic est d’environ 68 ans.

Diagnostic

Le signe d’alerte le plus courant est un saignement vaginal anormal après la ménopause, aussi appelé métrorragies post ménopausiques. Dans ce contexte, une consultation médicale rapide est essentielle. Le diagnostic repose sur :

  • un examen clinique et une échographie pelvienne,
  • une biopsie de l’endomètre lors de l’examen clinique (prélèvement de tissu de la muqueuse utérine),
  • parfois une hystéroscopie sous anesthésie locale ou générale (examen visuel de l’intérieur de l’utérus).

En cas de diagnostic de cancer, des examens d’imagerie sont réalisés pour évaluer l’extension de la maladie :

  • IRM pelvienne pour l’extension loco régionale
  • Scanner thoraco abdomino pelvien ou au TEP Scan pour l’extension à distance

Traitement

Le traitement dépend du stade de la maladie et des caractéristiques de la tumeur, mais repose le plus souvent sur la chirurgie : hystérectomie totale (ablation de l’utérus, des trompes et des ovaires) souvent associée à l’ablation des ganglions sentinelles pelviens ou de l’ablation des chaines ganglionnaires pelviennes. La voie mini invasive (coelioscopie) est privilégiée. Cette intervention est réalisée le plus souvent à l’aide du robot chirurgical.
Dans certains cas, une radiothérapie, une curiethérapie, une chimiothérapie ou un traitement hormonal peuvent compléter la chirurgie.

Seule la curiethérapie n’est pas réalisée à Ajaccio. Vous serez alors adressée à l’Institut Paoli Calmettes à Marseille (une Convention a été signée entre le CHA et l’IPC).

Cancer du col utérin

Le cancer du col de l’utérus touche chaque année environ 3 000 femmes en France, et cause près de 1 000 décès. Grâce au dépistage et à la vaccination contre le papillomavirus (HPV), il est aujourd’hui de mieux en mieux prévenu et pris en charge.

Diagnostic et dépistage

Le cancer du col se développe lentement, souvent à partir de lésions précancéreuses liées à une infection persistante par certains HPV.

Un dépistage régulier par frottis ou test HPV est recommandé chez les femmes de 25 à 65 ans.

Le dépistage permet de détecter tôt les anomalies, bien avant l’apparition de symptômes.

Le signe d’alerte le plus courant est un saignement vaginal anormal, souvent provoqué. Dans ce contexte, une consultation médicale rapide est essentielle. Le diagnostic repose sur :

  • un examen clinique et une échographie pelvienne,
  • une biopsie du col utérin

En cas de diagnostic de cancer du col utérin, des examens d’imagerie sont réalisés pour évaluer l’extension de la maladie :

  • IRM pelvienne pour l’extension loco régionale
  • Scanner thoraco abdomino pelvien ou au TEP Scan pour l’extension à distance

Prise en charge et traitements

Le traitement dépend du stade de la maladie :

  • Pour les formes débutantes : chirurgie du col ou de l’utérus.
  • Pour les stades plus avancés : association de radiothérapie, curiethérapie, chimiothérapie et parfois chirurgie.
  • La prise en charge est toujours adaptée au cas de chaque patiente, en tenant compte de son âge, de son état de santé et de ses projets de vie.

Seule la curiethérapie n’est pas réalisée à Ajaccio. Vous serez alors adressée à l’Institut Paoli Calmettes à Marseille (une Convention a été signée entre le CHA et l’IPC).

Cancer de l’ovaire

Le cancer de l’ovaire est une maladie rare mais grave. En France, on compte environ 5 000 nouveaux cas par an, ce qui en fait le 8ᵉ cancer féminin le plus fréquent. Il touche surtout les femmes après la ménopause, avec un âge moyen au diagnostic autour de 65 ans.

Diagnostic

Le diagnostic du cancer de l’ovaire est souvent difficile, car les symptômes sont peu spécifiques (ballonnements, douleurs abdominales, troubles digestifs ou urinaires).
Le diagnostic repose sur :

  • un examen clinique,
  • une échographie pelvienne,
  • une IRM pelvienne
  • un scanner TAP
  • une analyse histologique (ponction de liquide d’ascite, biopsie de carcinose par coelioscopie, autres prélèvements en fonction des atteintes).

Traitements

Le traitement associe généralement :

  • La chirurgie, qui consiste à enlever les ovaires et, selon l’extension, d’autres organes voisins.
  • La chimiothérapie, administrée avant ou après l’opération,
  • Dans certains cas, des thérapies ciblées ou des traitements innovants peuvent être proposés, en fonction du profil de la tumeur et des antécédents familiaux.

Ces traitements sont pris en charge à Ajaccio. Les dossiers sont toutefois discutés en RCP spécialisée pour permettre, entre autres, l’inclusion des patientes dans des essais thérapeutiques. Vous pourriez alors bénéficier d’un médicament innovant ou d’une stratégie thérapeutique qui n’est pas encore disponible en dehors de l’essai.